De nombreuses espèces d’Actinomyces sont impliquées dans la formation de la plaque dentaire et dans l’étiologie des caries radiculaires. Ainsi, A. naeslundii génospecies 2 est capable, grâce à ses fimbriae de type 1, d’adhérer à la pellicule acquise exogène. Il est aussi impliqué, grâce à ses fimbriae de type 2, dans des phénomènes de co-agrégation, participant ainsi à l’augmentation en épaisseur de la plaque. A. Odontilycus fait partie des espèces pionnières lors de la formation de la plaque et il est également isolé dans les lésions dentinaires profondes. A. naeslundiii et A. gerencserae sont isolés de lésions carieuses radiculaires. Les espèces du genre Actinomyces, en dégradant le glycogène, prolongent la production d’acides à la surface dentaire et auraient donc ainsi un potentiel cariogène. [Référence]

Référence

Chardin et coll, 2006