La même étude qui a précisé cette fenêtre d'infectivité révélait qu'à l'âge de 3 ans, 24% des enfants qui avaient été infectés par leur mère présentaient une moyenne de 3,4 lésions carieuses, tandis que ceux chez qui aucun S. mutans n'avait pu être détecté étaient tous indemnes de caries. La notion de carie maladie infectieuse transmissible, démontrée expérimentalement chez l'animal, se trouve ainsi validée in vivo chez l'homme.