M. V., 68 ans, aucun antécédent particulier, vous est adressé par son médecin traitant devant la découverte d’un nodule prostatique latéral droit et d’une augmentation du taux de PSA total à 7,5 ng/mL. Il ne se plaint d’aucun signe fonctionnel urinaire. Son examen est normal en dehors de ce nodule de {1/2} cm de diamètre de consistance dure.
Quels sont les facteurs de risque du cancer de la prostate ?
Quel est l’examen à proposer chez ce patient ? Quelles sont les précautions à prendre ?
Il s’agit d’un cancer de prostate score de Gleason 3 + 4 présent sur 30 % des biopsies réalisées sans envahissement de la capsule ou d’envahissement périnerveux. Que proposez-vous à votre patient et quels effets secondaires sont attendus en fonction des traitements ?
Le patient avait opté pour une approche chirurgicale. L’examen histologique met en évidence un adénocarcinome prostatique de score de Gleason 8 (4 + 4) avec un franchissement de la capsule et un envahissement de la vésicule séminale droite sans envahissement ganglionnaire. De quel stade s’agit-il ?
À 1 mois de l’intervention, le PSA est inférieur à 0,06 ng/mL, mais à 2 ans il remonte à 0,3 ng/mL. Que proposez-vous ?
Malgré votre traitement, le PSA continue de progresser rapidement et le patient se plaint de douleurs osseuses au niveau du rachis. Que proposez-vous (fig. 4) ?
Malgré votre traitement par suppression androgénique, le suivi à 1 an met en évidence une progression biologique avec un PSA à 100 ng/mL et une progression des douleurs osseuses. Que proposez-vous (fig. 5) ?