Points Essentiels
  • Le cartilage est un tissu avasculaire, non innervé, comprenant un seul type de cellules : les chondrocytes.
  • L’architecture du cartilage est complexe et rend compte de ses capacités biomécaniques.
  • L’agencement se fait autour d’un réseau de fibres collagènes qui emprisonnent des protéoglycanes fortement hydrophiles.
  • L’atteinte du cartilage au cours de l’arthrose est due à un déséquilibre entre synthèse défaillante et destruction enzymatique accrue.
  • La coxarthrose est moins fréquente que la gonarthrose.
  • Il existe des formes primitives (45 % des cas), mais plus de la moitié sont la conséquence d’un vice architectural ou d’une autre atteinte coxofémorale.
  • La douleur typique siège à l’aine, mais peut être projetée (genou).
  • La confirmation de la clinique et des données radiographiques usuelles rend le diagnostic en règle générale aisé.
  • Le traitement est d’abord médical, puis chirurgical, dans la forme primitive du sujet âgé. L’indication chirurgicale est fonction uniquement de la mauvaise tolérance clinique.
  • Dans les formes associées à une dysplasie, il ne faudra pas laisser passer l’heure de la chirurgie préventive chez un sujet jeune.
  • La gonarthrose est une affection très fréquente.
  • La gonarthrose fémorotibiale interne est la forme la plus fréquente : – L’association d’une douleur mécanique à des signes radiologiques cardinaux rend le diagnostic aisé. – L’évolution est capricieuse. – Le traitement est avant tout médical. – Le recours à la chirurgie est fonction de la gêne clinique. – Il ne faut pas laisser passer l’heure de la chirurgie de réaxation.
  • L’arthrose fémoropatellaire réalise un syndrome douloureux rotulien (dans les situations de mise en tension de la rotule) : – Elle est plus fréquente chez la femme. – Le traitement est avant tout médical.
  • L’arthrose digitale est la plus fréquente des localisations arthrosiques (touchant préférentiellement la femme).
  • Elle siège aux interphalangiennes distales, proximales et à la trapézométacarpienne.
  • Le traitement est avant tout médical.
  • Les localisations arthrosiques, en dehors de la main, du genou et de la hanche sont rares.
  • Elles doivent systématiquement faire rechercher une cause associée (traumatique, microcristalline, etc.).