Après une heure, sous l’effet du traitement entrepris en urgence, la kaliémie est à 7,1 mmol/L et la durée des complexes QRS est de 80 ms. Quel traitement proposez-vous ?
EN SAVOIR PLUS
(Renvois au livre : Chapitre 21, p219-224 : Diagnostic étiologique)
Enquête étiologique initiale d’une IRénA.
Anamnèse : Recherche de prise de médicaments
Examen clinique :
Poids, état d’hydratation, pression artérielle, température, état lombo-abdomino-pelvien
Examens de laboratoire :
Composition de l’urine sur échantillon (natriurèse, osmolalité, protéinurie, hématurie, leucocyturie)
Rapport urine/plasma de l’urée, de l’osmolalité et de la créatinine
Rapport urée/créatinine plasmatique
Protéinurie des 24 heures
Numération-formule sanguine avec plaquettes
Protidémie
Haptoglobine, hémoglobinémie, LDH, recherche de schizocytes en cas de suspicion d’hémolyse
Créatine phosphokinase (CPK)
Acide lactique
Gaz du sang, trou anionique
Imagerie :
Échographie abdominale et rénale
Abdomen sans préparation
Échographie cardiaque si suspicion d’insuffisance cardiaque
Principales causes des néphropathies tubulaires aiguës.
États de choc
Hémolyse aiguë intravasculaire : incompatibilité transfusionnelle, septicémie à C. perfringens, accès pernicieux palustre, toxines hémolysantes (chlorates, hydrogène arsenié)
Rhabdomyolyse
Coagulation intravasculaire disséminée
NTA micro-obstructives : syndrome de lyse tumorale aiguë, précipitation intratubulaire de médicaments (amoxicilline, aciclovir, acétazolamide, adiazine)
Produits néphrotoxiques : médicaments (AINS, dextrans, IEC, aminosides, cisplatine, vancomycine, ciclosporine, rifampicine, amphotéricine B, foscarnet), produits de contraste iodés, toxiques industriels (chlorure de mercure, plomb, tétrachlorure de carbone, ethylène glycol, méthanol)
Pancréatite aiguë hémorragique
Champignons (cortinaires)
Venins de serpent