Physiopathologie différente des OPK. Contexte d’anovulation hypothalamique, période prépubertaire.
Secondaire à un défaut de sécrétion de LH et donc à une hypostimulation des ovaires (hypo-oestrogénie).
Echographiquement :
- Taille ovarienne normale,
- Microfollicules moins nombreux,
- Pas d’hypertrophie stromale,
- Endomètre souvent atrophique,
- Utérus de petite taille.
Ovaires macropolykystiques
Distinction parfois un peu artificielle avec les ovaires micropolykystiques car les mêmes ovaires peuvent au cours de leur évolution fabriquer des micro et des macrokystes.
Présence au sein des ovaires de plusieurs macrofollicules supérieurs à 15 mm de diamètre.
Douleurs pelviennes fréquentes. Contexte d’inflammation pelvienne fréquente (infection, endométriose…)
Echographiquement :
- Ovaires de grande taille à contours polycycliques,
- Images kystiques multiples et variables d’un cycle à l’autre.
Conséquence de l’exagération de phénomènes physiologiques. Ils sont liés au dysfonctionnement d’un ou plusieurs éléments de la séquence follicules, ovulation, corps jaune. Croissance excessive d’un follicule ou d’un corps jaune.
Trois types :
- Kyste folliculaire (croissance excessive d’un follicule supérieur
à 30 mm),
- Kyste lutéinique (kystisation d’un corps jaune de plus de 30
mm),
- LUF syndrome.
Kystes folliculaires :
- Développement anormal d’un follicule qui ne se rompt pas et persiste
en seconde partie de cycle.
- Situation périphérique
- Sphérique
- Contours réguliers
- Parois fines
- Transsonique