Points essentiels
Adénocarcinomes du pancréas :
• Plus de 90 % des cancers du pancréas sont des adénocarcinomes canalaires.
• Les différentes lésions précancéreuses tissulaires sont : la néoplasie intra-épithéliale pancréatique (PanIN), la tumeur intracanalaire papillaire et mucineuse du pancréas (TIPMP), la tumeur kystique mucineuse du pancréas (cystadénome mucineux).
• En cas de cancer typique résécable, chez un patient opérable, le diagnostic histologique se fait le plus souvent sur la pièce d’exérèse chirurgicale.
• En cas de chirurgie, la tranche de section pancréatique est généralement envoyée en anatomopathologie pour examen extemporané.
• La pièce d’exérèse est adressée en anatomie pathologique.
• L’examen anatomopathologique de la pièce d’exérèse doit obligatoirement préciser les données minimales définies avec l’INCa.
Tumeurs neuroendocrines :
• 2e tumeur solide du pancréas en fréquence.
• Elles peuvent être sporadiques (90 %) ou s’intégrer dans des syndromes génétiques (néoplasie endocrinienne multiple de type 1 [NEM-1], maladie de von Hippel-Lindau, neurofibromatose de type 1).
• On ne donne le nom de la sécrétion hormonale à la tumeur que si elle est fonctionnelle.
• Les tumeurs neuroendocrines bien différenciées sont appelées « tumeur neuroendocrine » (grade 1 ou 2). Le grade dépend de l’indice mitotique et de l’indice de prolifération évalué par un marquage du Ki67.
• Les tumeurs peu différenciées, hautement malignes, sont appelées des carcinomes neuroendocrines.
• Le diagnostic de tumeur neuroendocrine nécessite une étude immunohistochimique (marqueurs neuroendocrines : synaptophysine, CD56, chromogranine A…).
• En France, les tumeurs neuroendocrines du pancréas font l’objet d’une relecture systématique au sein d’un réseau anatomopathologique labellisé par l’INCa.
Cystadénome séreux du pancréas : lésion bénigne, sans risque de dégénérescence, et dont le diagnostic peut être porté par la seule imagerie quand elle est typique.