Points essentiels
  • Les tumeurs épithéliales malignes sont le plus souvent des adénocarcinomes (incluant des formes particulières : cancer du cardia, cancer superficiel, linite).
  • Les tumeurs non épithéliales sont rares : lymphomes, tumeurs endocrines, stromales.
  • L’incidence de l’adénocarcinome gastrique distal diminue dans les pays développés.
  • L’adénocarcinome de l’estomac reste un cancer fréquent (2è cause de mortalité par cancer dans le monde).
  • L’infection à Helicobacter pylori est un facteur reconnu dans la cancérogenèse gastrique (via la gastrite chronique).
  • Les autres conditions pré-cancéreuses sont : antécédent de gastrectomie partielle, antécédent d’ulcère gastrique, maladie de Biermer, maladie de Ménétrier et adénomes gastriques.
  • Il faut toujours biopsier les berges d’un ulcère gastrique au moment du diagnostic et lors du contrôle fait pour apprécier la cicatrisation en raison des risques de méconnaître un cancer.
  • Le diagnostic de cancer gastrique repose sur l’endoscopie gastrique avec biopsies multiples.
  • Le bilan pré-thérapeutique comporte l’examen clinique et tomodensitométrique thoraco-abdominal (écho-endoscopie et transit baryté optionnels).
  • Ne pas oublier de chercher et d’éradiquer Helicobacter pylori chez les apparentés au 1er degré de e r patient atteint de cancer gastrique.
  • Le facteur pronostique le plus important est l’envahissement ganglionnaire.
  • La survie à 5 ans est de 15 %.