QCM 3
Question 3 / 6

En chirurgie orthopédique et traumatologique, l'intérêt de l'antibioprophylaxie locale par ciment imprégné d'antibiotique n'est pas établi, cela dépend des reprises opératoires précoces, des reprises tardives ou de la mise en place d’une prothèse articulaire. En cas de reprises tardives nous devons :

Pour un motif chirurgical non infectieux (hématome, luxation...) exercer une antibioprophylaxie différente de l'antibioprophylaxie initiale.
Tenir compte des conditions écologiques propres au service ce qui peut conduire à l'adjonction d'une molécule AB active sur les bacilles à Gram négatif (BGN) hospitaliers (C3G par exemple).
Pour des causes mécaniques changer l’antibioprophylaxie initiale.
Limiter la durée de l'antibioprophylaxie pendant l’opération en ayant comme bactéries cibles : S. aureus, S. epidermidis, Propionibacterium et les streptocoques, E. coli, K. pneumoniae.