Points essentiels
• L'adénocarcinome est la tumeur maligne gastrique la plus fréquente.
• Les lésions tissulaires précancéreuses sont la gastrite chronique atrophique, l'ulcère gastrique chronique, le polype gastrique adénomateux et la maladie de Ménétrier.
• Le diagnostic se fait par endoscopie avec biopsies multiples de la lésion (8 à 10), avec examen anatomopathologique.
• En cas de gastrectomie, la pièce opératoire est adressée au laboratoire d'anatomie pathologique.
• En cas de tumeur non résécable ou métastatique, l'adjonction de trastuzumab (anticorps anti-HER-2) à la chimiothérapie conventionnelle peut être proposée si la tumeur surexprime HER-2 (évaluation par immunohistochimie et/ou par hybridation in situ sur les prélèvements anatomopathologiques).
• La linite gastrique est une forme particulière d'adénocarcinome : la paroi est épaissie et rigide avec peu d'anomalies au niveau de la muqueuse ; la prolifération adénocarcinomateuse est souvent à cellules indépendantes.
• Le cancer superficiel de l'estomac est un cancer T1 (invasion de la muqueuse ou de la sous-muqueuse).
• L'estomac est la première localisation en fréquence des lymphomes extraganglionnaires.
• Le lymphome primitif de l'estomac le plus fréquent est le lymphome B à petites cellules du MALT.
• Ce lymphome est un lymphome de bas grade, indolent.
• Les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) sont les tumeurs conjonctives les plus fréquentes de l'estomac.
• Les cellules tumorales des GIST ont un phénotype de cellule de Cajal.
• Le diagnostic anatomopathologique des GIST s'appuie sur la morphologie et l'étude immunohistochimique (obligatoire pour le diagnostic) montrant une expression de c-kit (CD117) ou DOG-1 par les cellules tumorales.
• Le pronostic de ces tumeurs est variable et dépend de la taille et du nombre de mitoses.
• Les polypes les plus fréquents au niveau de l'estomac sont les polypes glandulo-kystiques (fundus).