Points essentiels
• En pathologie tumorale, l’examen anatomocytopathologique fait souvent partie des examens clés pour le dépistage, le diagnostic, la détermination du stade d’extension d’une tumeur maligne (pTNM), l’évaluation du pronostic.

• De manière générale, sur une pièce de résection à but curatif d’un cancer, il sera précisé :

– le type histologique de la tumeur (suivant la classification OMS en vigueur) ;

– les facteurs histopronostiques propres à chaque type de cancer ;

– l’extension, en précisant les points nécessaires pour établir le stade d’extension suivant la classification pTNM ;

– le stade pTNM (préciser l’année d’édition du TNM appliqué) ;

– la qualité de l’exérèse chirurgicale.

• Parfois, il y a aura aussi une évaluation :

– du tissu non tumoral (présence de lésions tissulaires précancéreuses ? ) ;

– de la réponse à un traitement antitumoral préopératoire (néoadjuvant) sous forme d’un grade de régression ;

– de facteurs prédictifs de réponse ou non-réponse à certains traitements.

• Pour les lymphomes, sarcomes, les mésothéliomes et les tumeurs neuroendocrines rares, l’INCa a mis en place une double lecture systématisée par des réseaux de référence anatomopathologiques.

• La terminologie utilisée dans les comptes-rendus d’anatomie pathologique est une terminologie médicale dont il faut connaître la signification exacte.